Tout deux sous la couette, ils s’explorent. Encore humides du bain, leurs caresses se font soutenues. Ils sentent mutuellement leurs odeurs respectives et la chaleur de leurs souffles augmentent sensiblement la température de l’air ambiant sous la couette . On étouffe presque ! Ils sortent respirer, rient, mais après avoir récupérer leurs souffles s’empressent de reprendre leur exploration sensorielle. Ellen, sur Fabrice, commence à descendre vers son intimité, mais celui-ci l’arrête. « Non, c’est à moi de m’occuper de toi !»
Elle se laisse faire. Ils se retournent. Fabrice sur Ellen, et celui-ci glisse vers le puis d’amour d’Ellen. Le nez près de son pubis, il prend le temps de sentir cette odeur de femme mêlée à celle du savon parfumé et commence à lécher par à-coups ce centre des plaisirs. Il lève les yeux et la voit tressaillir à chaque coup de langue. Cela l’encourage de plus belle. Il descend encore plus bas, sent ses légers poils pubiens lui caresser la joue, puis s’empresse de s’enfoncer profondément au saint des saints des mystères féminins.
Chaque à-coup de sa langue est une explosion sensorielle pour Ellen, chaque caresse des mains de Fabrice une brûlure. Elle se sent défaillir et sursaute toutes les fois que son amant atteint le point de non retour de son intimité. Elle plie, elle jouit. Rien n’existe d’autre que ce plaisir infini, cette explosion intérieure, cette implosion extérieure, tout est emmêlé : vrai, faux, moi, lui, tout, rien. Fabrice quant à lui se délecte de cette situation. Il se délecte de la cyprine d’Ellen, mais il se délecte plus encore de l’effet dont il en est la source. Quelle plaisir de voir son amante de l’après-midi manifester de tels spasmes de jouissance et de félicité? Il continue. Il ne veux pas s’arrêter, pas en si bon chemin. Il veut la faire défaillir, à tout prix. Et il sait qu’il n’en est plus très loin, non … plus très loin.
Elle n’en peut plus, ce plaisir est trop intense. Elle voudrait qu’il ne s’arrête mais qu’il continue à la fois, elle ne sait plus. Il gémit dans un coussin de peur de déranger les voisins de chambrée, elle y hurle fort.
Puis, au bout d’un énième soubresaut de son corps, la délivrance ! Une explosion à l’intérieur d’elle-même, de toutes les couleurs tel un feu d’artifice, s’éparpille dans tout son être. Heureuse mais éreintée, elle s’étend de tout son long, épuisée par tant d’émotion.
Elle a eu du plaisir de plaisir de Fabrice, maintenant il va falloir qu’elle lui en donne…